Hélène Barbier dévoile Kindness in a Cup, le deuxième extrait de Panorama

Après avoir dévoilé la chanson Lapin plus tôt cet automne, Hélène Barbier présente aujourd’hui Kindness in a Cup, une pièce avant-pop qui sublime la voix singulière de l’artiste montréalaise et nous intrigue dès ses premières notes. Il s’agit du deuxième extrait de l’album Panorama, à venir le 14 novembre via Bonsound. Des concerts de lancement sont prévus à La Toscadura à Montréal le 27 novembre (dans le cadre du Festival Triste) et au Pantoum à Québec le 28 novembre.
Précommandez PanoramaSoutenue par une ligne de basse hypnotisante, Kindness in a Cup se déploie sur un rythme décidé qui nous réserve quelques surprises, avant de culminer avec des arrangements de violon sublimes et audacieux. Ça parle de la volonté de garder la tête hors de l’eau, tout en flirtant avec l’idée de se laisser couler, affirme Hélène Barbier. Mais on y retrouve une présence apaisante qui fait en sorte que l’histoire se termine bien.
Caractérisé par des mélodies envoûtantes, des refrains épurés et une mince couche de nonchalance qui amplifie le magnétisme des compositions, Panorama est un album aux sonorités avant-pop construit par étapes, sur une période de trois ans. Nées en réponse au stress induit par certains événements venus chambouler le quotidien de Barbier, ses neuf pièces s’écoutent comme on lirait des cartes postales envoyées à différents moments de la vie, et ce, même si les paroles restent libres à interprétation.
Des influences logées entre le passé et le présent se mélangent sur cette production volontairement difficile à dater; un peu comme si The Shaggs avaient pris des leçons de guitare auprès de Tom Verlaine à Montréal en 2025, avant de former un groupe par accident divin. L'album qui en résulte est une symphonie de riffs jangle pop gluants, de mélodies gutturales et de grooves enchevêtrés.
Bien qu’il s’agisse d’un disque très personnel, Panorama est aussi un effort collectif. Après avoir pris le temps d'affiner ses chansons et de retirer les éléments qui lui semblaient superflus, Hélène Barbier à fait appel à Ben Lalonde et Joe Chamandy (Retail Simps), avec qui elle fait de la musique depuis de nombreuses années, en plus de solliciter Claire Paquet, Thomas Molander, Samuel Gougoux (Corridor, Trafic des Airs, Victime), Wes MacNeil (Night Lunch), Mélanie Venditti, Alexandra Levy (Ada Lea), Meg Duffy (Hand Habits) et le réalisateur Emmanuel Éthier.

À propos d’Hélène Barbier
Hélène Barbier compose des mélodies qui semblent fermenter dans l’ombre avant d’éclore : des chansons où les paroles se déposent sur des airs extraterrestres, comme arrachés à une autre époque. Elle crée des déséquilibres heureux par juxtaposition de notes simples, mais déroutantes qui forment la base d'un jeu complexe.
Après deux premiers albums – Have You Met Elliot ? en 2019 et Regulus en 2021 –, la musicienne montréalaise originaire de France s’apprête à dévoiler Panorama à l’automne 2025. Toujours entourée de musiciens talentueux qu’elle sait allergiques aux accords fatigués et aux remplissages inutiles, Hélène Barbier chante en anglais et en français sur des mélodies avant-pop agressivement anti-compliquées.
Soucieuse de relever l’humour et la beauté du quotidien, qu’il soit question d’un road trip avec son chien Toody ou du jardinage de la petite plate-bande devant chez elle, Hélène Barbier a pourtant composé plusieurs pièces de Panorama en réponse à son anxiété ou à des ennuis de santé qui surviennent alors que tout le reste va bien.
En plus de cultiver sa propre créativité avec son projet musical, Hélène Barbier s’engage à fond dans la scène montréalaise, notamment par son implication au sein de Celluloid Lunch, un label indépendant et novateur qu’elle a cofondé avec son mari Joe Chamandy, également guitariste dans son groupe.
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